Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Bruxelles ce dimanche 19 mai, dans l’après-midi, pour demander un cessez-le-feu à Gaza et des sanctions contre Israël. C’est la sixième grande marche en soutien à la Palestine organisée dans la capitale européenne. Une manifestation à l’appel d’une coalition d’organisation de la société civile belge, comprenant des collectifs palestiniens, et une association juive.
Publié le : 19/05/2024 – 19:43
3 minutes
Avec notre correspondant à BruxellesLaure Broulard
En tête de cortège, il y a de très nombreux étudiants. Venus des universités de Bruxelles, de Louvain ou encore de Liège, en Belgique, ont beaucoup participé ou participent encore à des occupations organisées dans leurs établissements ces dernières semaines.
Ils marchaient cet après-midi au côté d’étudiants français, de la Sorbonne par exemple, venus en bus depuis Paris. Ils expliquent se battre pour que la mobilisation pour Gaza ne se fasse pas, sept mois après le début de l’offensive israélienne, et souhaitent que les occupations universitaires se perpétuent un peu partout en Europe. Dans le cortège également, plusieurs associations juives qui disent refuser que cette guerre soit faite en leur nom.
De nombreux manifestants sont devenus des habitués de ces rassemblements. C’est le cas d’Asma, enseignante bruxelloise qui tient toujours à être présente en famille et qui est de plus en plus indignée. « Nous sommes là pour dire que nous ne sommes pas d’accord, que nous, en tant que Belges, qu’en tant qu’Européens, en tant qu’êtres humains, nous condamnons ce qui se passe. C’est inadmissible de voir des hôpitaux, des écoles – moi-même qui suis enseignante-, des écoles, des universités réduites en cendres pour massacrer une nation, pour qu’il n’y ait plus aucun avenir à ce pays et à cette nation », explique-t-elle.
Foule compacte
C’est une faute compacte, brandissant des drapeaux palestiniens qui est donc partie de la gare du Nord de Bruxelles vers 14 h 30 et qui s’est ensuite dirigée vers la place Jean Rey, non loin des institutions européennes. Parmi les slogans, on pouvait lire « Israël criminel, complice de l’Europe », « boycotter Israël » ou encore « Nous sommes tous des palestiniens ».
Les organisateurs exigent le soutien de l’Union européenne (UE) aux actions en justice contre Israël devant la Cour pénale internationale, un embargo militaire international complet et l’interdiction de tout commerce avec les colonies israéliennes en territoire palestinien. De son côté, Asma souhaite que des plaintes soient « comportements pour crimes de guerre ». « On veut qu’il y ait clairement une condamnation claire, nette, précise de tous les pays de l’Union européenne. Et aussi, ce que j’aimerais souligner, c’est qu’une marche pour la Palestine n’est pas une marche antisémite. Il y a beaucoup de personnes ici qui sont soit israéliens, soit de confession juive, soit même convertis et qui sont des pro-Palestiniens, tout simplement parce qu’ils sont humains. »
Une manifestante confiait à RFI qu’en ce qui concerne ce conflit, elle n’attendait plus rien de l’Union européenne, en qui elle dit avoir perdu toute confiance.
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Bibliographie :
États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Présentation/éditos.,Informations sur cet ouvrage.
Monsieur le Préfet.,Fiche complète.
Portrait de la France (Tome 2).,Redirection vers la fiche de présentation de ce livre.
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