Publié le : 01/04/2023 – 19:26
C’est l’une des classiques les plus prestigieuses, l’un des 5 monuments du cyclisme et l’un des grands moments du début de saison : le Tour des Flandres, 107ème édition, ce dimanche 2 avril 2023, promet un combat des cuisiniers. Entre la star locale, le Belge Wout Van Aert, son grand rival Néerlandais Mathieu Van der Poel et le phénomène tout-terrain Tadej Pogaçar, il y aura du grabuge sur les monts pavés. Et, peut-être, un arbitre français : Valentin Madouas de l’équipe Groupama-FDJ, 3ème de la course l’an dernier et toujours régulier sur ces classiques. Chroniqueur spécial pour RFI lors du dernier Tour de France, le Breton a décroché son téléphone pour donner ses dernières impressions avant le départ.
RFI : Valentin Madouas, pour ceux qui ne connaissent pas ces courses flandriennes, cette quinzaine sainte, comme on dit en Belgique, qu’est-ce qui rend si spécial le Tour des Flandres et l’ensemble de ces classiques.
Valentin Madouas : Leur, déjà difficile : ce sont des longues courses, souvent plus de 250km, avec des passages sur ces monts pavés, très compliqués, qui donnent du piment et donnent souvent des retournements de situation. Et puis, l’atmosphère, bien sûr, est particulière. La ferveur est très importante, on parle d’un demi-million de personnes sur le bord des routes tout au long de la journée, c’est assez extraordinaire, comparable au Tour de France, sauf qu’on est en Belgique et ça se envoyé : l’odeur du barbecue, des frites, de la bière qui vole sur les monts, c’est ça les Flandres.
On doit avoir envie de s’arrêter parfois pour en consommer, une bonne bière belge, non ?
Sur une envie demandée (Rires). Après, on est focalisé sur la course et on pense à la bière d’après course (Rires).
On dit que vous n’êtes pas du genre à stresser. Sauf qu’aujourd’hui, il y a une attente, née de vos performances récentes sur ces classiques flandriennes. C’est une pression supplémentaire à gérer ?
Non, j’arrive avec la même fraîcheur que lors de mes premières participations, avec l’envie de bien faire. Je les connais un peu mieux, ces classiques, et aujourd’hui, je les appréhende d’une manière un peu différente. Après, à partir du moment où je prends le départ du Tour des Flandres avec beaucoup d’ambition, il y a un peu de pression, bien sûr.
Vous avez participé au « Grand Prix E3 », la semaine dernière, puis à « A travers les Flandres » mercredi, deux courses importantes, deux courses aussi, de préparation pour ce Tour des Flandres. Avez-vous senti un regard différent de la part de vos adversaires, vouss présenté-vous un peu plus surveillé ?
Oui, depuis mon podium ici, au Tour des Flandres et le Tour de France qui a suivi (ndlr : il a terminé 10ème du classement général, tout en jouant les équipiers de luxe pour David Gaudu), je sens que le regard des autres coureurs sur moi a changé. Je ne suis pas considéré comme un grand favori, mais je suis attendu, je vais être observé. J’aurai des opportunités, mais un peu moins de liberté, donc il va falloir jouer fin tactiquement, ne pas faire n’importe quoi, courir juste pour pouvoir gagner cette course.Je pense que je suis meilleur que l’année dernière, physiquement et mentalement. Je me sens beaucoup plus prêt et j’ai hate d’y être.
Il y a vous et d’autres outsiders, comme Mads Pedersen, Matej Mohoric ou l’Érythréen Biniam Girmay. Il y a surtout trois grands favoris, trois phénomènes du cyclisme : Pogačar, Van Aert et Van der Poel. Prendre le départ avec eux, tout donner, les regarder dans les yeux pendant la course, c’est gratifiant ou déprimant ? On doit quand même se dire qu’à la pédale, les chances sont limitées…
Elles sont bien réduites, c’est sûr ! Les courses sont aussi plus dures physiquement avec ces trois là, mais on y va tout de même avec l’ambition de les battre. On les a déjà battus, récemment. J’ai terminé devant Van der Poel aux « Strade Bianche » en début d’année (ndlr : il a terminé 2ème de cette classique italienne), j’ai terminé devant Pogaçar l’an dernier sur le Tour des Flandres et Van Aert me semble un peu moins fort que les deux autres physiquement en ce moment. On ne sait pas trop dans quelle forme ils seront dimanche, mais il y aura des opportunités et on a le droit de penser à gagner cette course, ça n’est pas tabou du tout.
Bibliographie :
La France c’est vous !.,Informations sur ce livre. Disponible chez votre libraire.
L’économie de la téléphonie/Le droit.,Lien sur la fiche descriptive. Disponible sur internet.
QUESTIONS REPONSES 7+ ; la France.,Lien sur la fiche de présentation.
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