Je vais porter à votre connaissance cet éditorial qui vient d’être publié, dont le thème est «Actualité française».
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Titre exacte donné par le journal était: Travail en temps partagé, ce qu’il faut savoir sur cette tendance professionnelle
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Son quotidien professionnel, c’est de n’être « jamais au même endroit ». « J’ai toujours mon agenda sous la main, sourit Valérie Monnier. Un jour je peux être dans une usine qui fabrique des étiquettes adhésives, le lendemain dans un restaurant et le surlendemain dans un club de sport haut de gamme… Au total, je travaille pour une dizaine d’entreprises en même temps ! Je ne fais jamais la même chose, c’est très enrichissant. Et je n’imagine plus travailler autrement. »
Après une carrière de DRH dans de grands groupes internationaux, cette quinquagénaire a décidé de quitter le monde du salariat et de proposer son expertise à la demande.
« En tant que DRH en entreprise, je n’avais que des problèmes à régler et je passais ma vie dans des réunions, raconte celle qui a créé sa SARL (baptisée Yemoja RH) en décembre 2017. Au final, le travail qui me plaisait (recrutement, gestion de formation, administration personnelle, etc.), c’étaient mes assistantes qui le faisaient. Aujourd’hui, je suis en première ligne et je me sens vraiment utile – d’ailleurs, la relation que je noue avec les salariés que je côtoie est beaucoup plus humaine. Ils me tutoient, se confient à moi. Je n’ai plus cette image de la DRH un peu austère que je pouvais avoir avant. En somme, j’ai à nouveau aimé mon métier quand j’ai commencé à être en temps partagé. Et je vois bien que, quand j’en parle autour de moi, cette organisation fait envie à de nombreux salariés. »
« Une solution gagnant-gagnant »
Peu connu, ce modèle qui consiste, pour un professionnel, à exercer son (ou ses) activité(s) auprès de plusieurs employeurs en parallèle est en effet dans l’air du temps. Plus de 500 000 personnes le pratiquent aujourd’hui en France – contre 430 000 en 2019. Leur profil ? Essentiellement des cadres occupant des fonctions support (finance et gestion, ressources humaines, marketing, communication, informatique, etc.) Même s’il est traditionnellement plus prisé par les séniors, ce mode de travail s’ouvre aussi aux plus jeunes : d’après le dernier baromètre du temps partagé, les moins de 40 ans représentent environ 12 % des travailleurs concernés.
« C’est un marché de niche, mais qui correspond à une tendance, celle de vivre différemment son travail et de lui donner du sens, souligne David Bibard, fondateur du Portail du temps partagé. Sans compter qu’en face les besoins sont là. »
« On voit de plus en plus d’entreprises qui recrutent de cette façon et de structures qui se créent autour de cette idée », confirme Maryse Dubien, présidente de la Fédération nationale des associations du travail en temps partagé (FNATTP), qui organisait, du 7 au 12 octobre, la 16e édition de la Semaine nationale du travail en temps partagé. « C’est une solution gagnant-gagnant, poursuit la responsable.
Pour les entreprises (notamment les plus petites, qui n’ont pas forcément les moyens d’embaucher ni besoin d’une personne à temps plein), le travail en temps partagé offre l’opportunité de bénéficier de compétences transversales. Quant aux professionnels, ils y trouvent plus de souplesse et une diversité dans leur activité. C’est une façon de reprendre la main sur leur vie professionnelle – et de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. »
« Toujours de nouveaux challenges »
D’un point de vue juridique, le temps partagé peut prendre différentes formes : multisalariat (le professionnel cumule plusieurs contrats de travail à temps partiel, que ce soit en CDD ou en CDI), prestation de services (via la création d’une structure de type SARL ou microentreprise) ou encore combinaison des deux. Il existe aussi des groupements d’employeurs ou des cabinets qui embauchent des professionnels à temps partagé et qui jouent les intermédiaires avec les entreprises clientes.
« Le temps partagé n’est pas un statut en soi, c’est une forme de pratique et de positionnement, fait remarquer David Bibard, qui est contrôleur de gestion en temps partagé. Nous faisons une promesse aux entreprises : celle de les accompagner dans la durée. Personnellement, je travaille avec certains de mes clients depuis douze ans. Certes, nous ne sommes pas présents en permanence dans l’entreprise, mais nous nous y impliquons quand même. »
C’est parce qu’elle « s’ennuyait dans [s]on) poste » que Myriame Lombard a décidé, il y a six ans, de tester le travail en temps partagé. « J’aime bien le sentiment d’aider une entreprise à impulser quelque chose, comprendre une problématique et y répondre, témoigne cette consultante en direction financière, qui est également formatrice. Avec ce modèle, il y a toujours de nouveaux challenges, cela me permet d’évoluer en permanence. Et j’ai aussi la liberté de m’investir dans des choses qui me tiennent à cœur. Par exemple, si j’interviens dans une grosse entreprise et que je négocie correctement mes tarifs, je peux, à côté, faire du bénévolat et aider un entrepreneur qui se lance. »
À une époque où la recherche d’équilibre vie professionnelle-vie personnelle est devenue centrale, cette pratique a justement de quoi séduire. « J’organise mon planning comme je veux car je n’ai plus de patron mais des clients, résume Valérie Monnier. D’ailleurs, quand on arrive au mois de novembre, je planifie tous mes congés sur l’année d’après et ensuite je remplis mes missions sur les jours qui restent.
Qui plus est, quand vous êtes DRH d’une structure avec beaucoup de salariés, vous avez énormément de responsabilités (notamment pénales) et vous ne dormez pas toujours très bien… Aujourd’hui, quand je quitte les entreprises où je travaille, je coupe vraiment. »
Gérer l’incertitude
La formule serait-elle donc magique ? Comme toute organisation, le temps partagé a aussi ses inconvénients. « L’écueil de ce modèle, c’est qu’il faut trouver les entreprises et que ça prend du temps, prévient David Bibard. Quand vous postulez à un poste “classique”, vous n’avez qu’une seule structure à convaincre. Là, forcément, vous démultipliez le processus. Il faut également être vigilant à bien développer son réseau, car c’est un marché caché. » Si le professionnel a fait le choix du statut d’indépendant, les contrats sont aussi, par nature, fluctuants.
« Le bémol, c’est qu’on est toujours dans l’incertitude, observe Myriame Lombard. Il faut apprendre à gérer les moments où le téléphone ne sonne pas… Pour le moment, j’ai toujours fini par être contactée pour une nouvelle mission. Ma porte de sortie, c’est aussi de me dire que, si ça ne fonctionne plus, je peux toujours redevenir salariée à temps plein et que l’expérience que j’aurai acquise ici et là sera un plus. »
Le travail en temps partagé nécessite également d’être opérationnel très vite. « Lorsqu’on est embauché en temps plein, il y a toujours une période d’essai, on laisse aux gens un peu de marge de manœuvre pour faire le tour de l’entreprise, se former, etc., décrit David Bibard. Là, il faut être tout de suite focus sur les objectifs. C’est pourquoi il vaut mieux se lancer quand on a au moins dix à quinze ans d’ancienneté dans son métier. »
« Cette forme d’organisation nécessite d’être un peu couteau suisse, renchérit Valérie Monnier, qui est également formatrice. Mon expérience et mon CV, qui est assez long, me donnent de la légitimité face à un dirigeant d’entreprise. On parle beaucoup des difficultés des séniors à trouver du travail. Mais, aujourd’hui, en tant que DRH externalisée en temps partagé, mon âge est presque un avantage. »
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