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Titre exacte donné par le journal était: Les derniers jours des vastes étendues naturelles de l’Afrique de l’Est
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Dans l’imaginaire collectif, le continent africain demeure la représentation séminale et ultime du monde sauvage, une sorte de paradis primitif et farouche entre Le Roi lion de Walt Disney, évoluant dans la savane au soleil couchant, ou les images d’un léopard en gros plan attaquant un troupeau de zèbres… Comme autant de représentations rêvées et fantasmées de ce continent magique qui nous renvoie à nos origines. Dans Paradise Inc. (Hemeria, 184 pages, 39 euros), le photographe français multiprimé Guillaume Bonn, né à Madagascar et élevé au Kenya, arpenteur insatiable de la brousse africaine depuis vingt ans, documente les derniers jours des vastes étendues naturelles de l’Afrique de l’Est.
Au travers de son objectif, on voit les étendues sauvages grignotées par la modernité, les villes qui grossissent toujours plus et empiètent sur les parcs nationaux. Comme ce lion au repos sur un terrain vague retourné au bulldozer dans l’attente de la construction d’un lotissement à la limite de la réserve du Masai Mara, ou ces zèbres que l’on aperçoit dans la brume du matin, en contrebas d’une autoroute suspendue. Que reste-t-il de ce « paradis » aujourd’hui ? Comment l’expansion économique du continent cohabite-t-elle avec la nécessité de conserver la faune ? Ce livre de photos (et de textes) est à la fois un requiem magnifique et un message d’espoir. Interview.
Le Point : Après la Namibie fin août, le Zimbabwe, confronté à une sécheresse terrible, a annoncé l’abattage d’éléphants pour nourrir sa population. Scandale ou nécessité ?
Guillaume Bonn : C’est une problématique qui se présente dans beaucoup de pays d’Afrique. Cette question de l’abattage des éléphants est au cœur de la question du rapport de l’homme, de son habitat et de la faune sauvage. Oui, certains pays régulent leur population d’éléphants et répondent, par la même occasion, au problème de pauvreté et de pénurie de nourriture. Nous sommes au XXIe siècle, c’est étonnant de voir que l’on revient à une situation qui existait au tout début de l’Afrique, avant même que les coloniaux s’installent sur les territoires. Il y avait cet équilibre naturel entre l’homme et la faune environnante. L’homme était un chasseur-cueilleur, il chassait donc des animaux sauvages pour se nourrir, dont des éléphants.
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Tuer des éléphants aujourd’hui est triste, mais d’une certaine façon, cela peut être vu comme un retour à un ordre naturel. Sauf que, dans ce cas précis, la situation est tellement désespérée que les gouvernements semblent ne pas avoir d’autres choix. On oublie souvent que la conservation animale en Afrique a commencé avec l’arrivée des Occidentaux, pendant la colonisation. C’est à ce moment-là que le véritable conflit entre l’homme et la faune sauvage a émergé. Ce qu’on ne dit pas assez, c’est que la création des parcs nationaux pour protéger les animaux restants a été une réponse aux abattages massifs d’éléphants et de rhinocéros orchestrés par les colons. Les chasseurs-cueilleurs, qui vivaient autrefois en parfaite harmonie avec la nature, ont alors été relégués au statut de « braconniers ». Ce système, imposé à l’époque coloniale, continue d’exister aujourd’hui.
Quand l’Afrique n’était qu’un grand territoire sans frontières, les éléphants migraient constamment d’un endroit à un autre, et donc il n’y avait pas de risque de désertification.
Votre livre semble mettre en accusation le système des parcs nationaux, qui accueillent aujourd’hui la faune sauvage en Afrique…
Avec mes photos, j’ambitionne de témoigner du fait que les grands espaces sont en train de se réduire à une vitesse folle. Un parc national en Afrique, c’est maintenant une sorte de zoo à ciel ouvert. Prenez le parc Kruger en Afrique du Sud qui est totalement clôturé. La faune sauvage y vit en liberté. Il ne faut d’ailleurs pas sortir de la voiture, sinon on risque de se faire dévorer par un lion… Mais même au Kruger, il y a des problèmes de surpopulation… Les autorités ont été contraintes de tuer un certain nombre d’éléphants pour que la population reste cohérente par rapport à la taille du parc. Si cela n’était pas fait, les éléphants, qui mangent toutes les plantes sur leur passage, cassent tous les arbres qu’ils rencontrent, auraient rendu le lieu désertique. Cela illustre la problématique moderne. Quand l’Afrique n’était qu’un grand territoire sans frontières, les éléphants migraient constamment d’un endroit à un autre, et donc il n’y avait pas de risque de désertification.
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Les ONG qui luttent pour préserver la faune sauvage en Afrique font-elles du bon travail ?
On vit dans un système où on part du principe qu’en donnant beaucoup d’argent, cela va régler le problème. C’est ce que l’on fait depuis cinquante ans, on verse des milliards de dollars aux ONG de protection de l’environnement, aux lobbys de la faune sauvage, mais cela ne fonctionne pas… Les Occidentaux donnent de l’argent, mais pour faire quoi ? Pour lutter contre le braconnage, c’est bien, mais le vrai problème, c’est de savoir comment trouver un équilibre entre le développement humain, l’urbanisation du continent et la préservation de ce qu’il subsiste de faune sauvage… C’est LA question ! On a donné des millions, mais on n’a pas sauvé grand-chose. Le nombre des éléphants ne cesse de baisser. Ce n’est pas un problème d’argent mais un problème politique. Les politiciens africains et la communauté internationale doivent repenser le système, il est urgent d’inventer une nouvelle manière d’avancer. Actuellement, le système en place donne tout le pouvoir aux ONG étrangères soi-disant « expertes », qui, bien souvent, ne comprennent pas réellement les enjeux locaux.
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