Actus françaises: la droite et le centre se déchirent à Boulogne #France

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À Boulogne-Billancourt, depuis quelques semaines, chez les caciques de la droite et du bloc central, on s’observe, on se scrute, on se jauge… Le départ soudain de Stéphane Séjourné pour Bruxelles a suscité bien des convoitises. Nommé à la Commission européenne le 1er décembre, l’éphémère député Renaissance – il avait été élu au second tour face à l’écologiste Pauline Rapilly-Ferniot, soutenue par le NFP – a donc libéré son siège dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine. Celui-ci doit être réattribué à l’issue d’une élection législative partielle organisée les 2 et 9 février. Une formalité, pensez-vous, sur cette terre de droite, mais Macron-compatible, où, en juin dernier, un accord entre les Républicains (LR) et le camp présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI) avait été scellé au nom de « l’arc républicain » contre les extrêmes de droite comme de gauche. Sauf que…

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Onze candidats sur la ligne de départ et un psychodrame

Les accords d’hier ne tiennent plus et on assiste ces derniers jours à un véritable psychodrame sur fond de désaccords au conseil municipal et d’ambitions présidentielles. « C’est Dallas dans les Hauts-de-Seine », ironise un ancien élu qui connaît bien le secteur. Sur les onze candidats présents sur la ligne de départ du premier tour, quatre sont donc issus de la droite et du bloc central et aucun n’envisage de faire marche arrière.

Accrochez-vous, on tente de synthétiser. Commençons par la candidate Élisabeth de Maistre. Elle a été choisie pour représenter LR. L’adjointe à la famille et à la petite enfance peut compter sur le soutien du maire de la ville, Pierre-Christophe Baguet (LR lui aussi, donc), lui-même ancien député de la circonscription (de 1997 à 2012), et que de Maistre a d’ailleurs choisi comme son suppléant. En juin dernier, elle-même était la suppléante de… Stéphane Séjourné, au nom de ce fameux accord qui a depuis volé en éclats.

De Maistre se considère comme « la candidate naturelle » à la députation dans cette circonscription qui n’avait pas connu une telle guerre depuis plus de dix ans – en 2012, Thierry Solère, alors dissident UMP, avait ravi le siège à Claude Guéant. Pour enfoncer le clou et mettre un peu plus la pression sur ses opposants, elle est soutenue par le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Georges Siffredi, et elle n’a pas hésité à s’afficher aux côtés de Bruno Retailleau, nouvel homme fort du gouvernement et de la droite, le 17 janvier, à l’occasion d’une réunion publique.

À LIRE AUSSI La technique de l’enfumage ou la méthode BayrouOui mais voilà. En face, on ne lit pas la situation de la même manière. À commencer par Gabriel Attal, qui ne veut rien céder. « Il n’a pas tort dans le fond… Il doit faire acte d’autorité en tant que nouveau patron de Renaissance », analyse une source au sein du bloc central. Enfin, le fait que LR aligne un candidat face aux macronistes dans les Ardennes et en Isère lors de récents scrutins n’a rien arrangé…

Une réunion publique rocambolesque

L’analyse de l’ancien Premier ministre est simple : le député sortant était un Renaissance, son remplaçant doit l’être aussi. C’est pourquoi le nouveau patron du parti présidentiel (et député de la circo voisine, la 10e) soutient bec et ongles Laurianne Rossi (battue en juin dernier dans la 11e circonscription des Hauts-de-Seine), qui s’estime tout autant candidate naturelle à la succession de Stéphane Séjourné et qui « déplore les divisions locales, qui n’ont pour origine que des désaccords en vue de l’élection municipale de 2026 ».

Car l’imbroglio boulonnais ne s’arrête pas là. Deux adjoints au maire, Philippe Tellini (LR-Nouvelle Énergie) et Antoine de Jerphanion (Horizons), ont décidé eux aussi de se lancer dans la course à la députation, contre l’avis du conseil municipal. Ce qui a entraîné leur exclusion quasi automatique et leur retour sur les bancs de l’opposition. Le psychodrame s’est noué le 7 janvier, lors d’un vote à bulletin secret, largement remporté par Mme de Maistre (39 voix sur 43) face à M. Tellini, conseiller municipal depuis vingt-quatre ans.

Vexé, il s’est donc lancé contre « les candidats parachutés », selon lui, soutenu par Le Nouveau Centre d’Hervé Morin et surtout par Nouvelle Énergie, la petite formation (mais aux grandes ambitions) de David Lisnard, le maire de Cannes. Ce dernier s’est déplacé en personne le 21 janvier pour le soutenir lors d’une réunion publique rocambolesque durant laquelle le candidat à la législative partielle n’a parlé qu’une dizaine de minutes contre presque une heure pour l’édile du Sud, qui est aussi président de l’Association des maires de France (AMF).

« Les Boulonnais n’y comprennent plus rien »

Car, en filigrane de cette élection législative partielle, qui intéresse beaucoup moins les électeurs qu’en juin (à titre de comparaison, la participation avoisinait 30 % lors de la législative partielle dans les Ardennes en décembre 2024 et 38 % pour celle en Isère, en janvier 2025), semble se jouer une tout autre bataille : celle de la popularité en vue de 2027. « En quinze jours, on a reçu la visite de Bruno Retailleau, Gabriel Attal, David Lisnard, mais aussi Marine Tondelier et même Lucie Castets ! Les Boulonnais n’y comprennent plus rien », se lamente un membre du conseil municipal. « La palme d’or du grotesque revient sans conteste à Lisnard, qui soutient un candidat dissident issu de LR et qui vient tenir meeting à Boulogne pour promouvoir son idée de primaire à droite pour 2027 », persifle un membre du bloc central.

À LIRE AUSSI À droite, le spectre d’une nouvelle guerre des chefs pour 2027À quelques jours du premier tour, qui aura lieu dimanche 2 février, aucun des quatre candidats issus de la droite et du bloc central n’a pour le moment retiré sa candidature. Pis, la rumeur de la venue d’Édouard Philippe pour soutenir Antoine de Jerphanion (dont la suppléante est Virginie Mathot, qui était candidate LR en juin 2024, si vous suivez toujours) continue de bruisser sur les marchés de cette ville cossue de 120 000 habitants.

« Édouard pense qu’il y a une véritable carte à jouer au niveau national, analyse un élu du département. La candidate LR reste favorite, car elle peut compter sur le soutien du maire de la ville. Mais Antoine de Jerphanion [par ailleurs ancien collaborateur parlementaire de Thierry Solère, NDLR], le candidat Horizons, peut tout à fait finir devant Rossi (Renaissance) au premier tour. » Ce qui permettrait au maire du Havre de « fanfaronner » et de marquer un point non négligeable face à Gabriel Attal dans cette course à l’échalote en vue de 2027.

Le NFP et le RN en embuscade

De l’autre côté du spectre politique, on regarde cette bataille, sorte de primaire avant l’heure, avec un mélange mi-amusé, mi-atterré. Candidate en 2022 et en 2024, Pauline Rapilly-Ferniot, écologiste soutenue par le NFP, espère bien profiter de la situation pour grappiller quelques suffrages supplémentaires. Elle est déjà passée de 6 200 voix en 2022 à plus de 10 000 en juin 2024. « Je suis leur seul dénominateur commun, ironise-t-elle. Ils font campagne sur moi. »


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Bien qu’elle reste lucide sur ses chances de victoire – la circonscription n’a jamais basculé à gauche depuis le début de la Ve République –, elle s’inquiète du « peu d’esprit de responsabilité » dont font preuve ces candidats de droite et du socle commun. « N’oublions pas l’extrême droite, qui continue de grimper et qui peut se hisser au second tour », prévient-elle. Le Rassemblement national est passé de 3 % en 2017 à près de 14 % en 2024.

Un élu du département qui connaît bien les méandres politiques locaux résume : « Tout ce qui se passe dans cette circonscription de Boulogne à l’occasion de cette législative partielle est tout de même le signe qu’il faudrait un peu plus d’organisation au niveau national. L’ensemble fait un peu désordre… »

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